Minute introspection : mais qui suis-je ?

10/4/20254 min read

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Franchement premier degré, j’ai tellement de choses à dire sur ce sujet donc il faut que je me canalise sinon ça peut rapidement partir en podcast 🤣🤣

Mais en toute sincérité, des fois j’ai l’impression d’être une extra-terrestre dans ce monde. Tout est fake genre. La seule chose qui permet de savoir qui est vrai et authentique c’est l’amour au vrai sens du mot. L’amour qui ressort d’une personne par sa patience, son respect, sa bienveillance, sa miséricorde, sa bonté… envers autrui et ce, de manière totalement désintéressée - juste avec le cœur. Tout le monde est en capacité de le faire mais tout le monde n’accepte pas de le faire. Pourquoi ? parce que aimer c’est accepter d’être vulnérable et humble, et de l’assumer dans un monde où on nous apprend à toujours performer, à rentrer dans les bonnes cases et à sans cesse rechercher le pouvoir quitte à écraser les autres. Tout ça pour seul objectif : la reconnaissance. Malheureusement ce monde est rempli de cette majorité. Qui a envie de se sentir exclue même si cela sous-entend vivre dans le faux ? Perso je ne peux pas (rien que d’y penser ça me donne de l’urticaire 🫨). J'ai récemment regardé un extrait d'une interview de Tupac qui m'a rappelé à quel point je l'aimais pour son authenticité (cf. lien pour info).

Tupac prônait beaucoup l’amour, même si on ne va pas se mentir, Tupac c’était un peu la street 😬 MAIS ☝🏾la street avec un cœur #Thuglove 🤣 je me suis également beaucoup reconnu dans le fait qu’il dise que ce sont les expériences qui lui ont permis de faire ce travail sur lui-même pour se connaître intrinsèquement. Les expériences t’humilient ; d’autant plus quand tu as cette intelligence émotionnelle qui te permet de t’entendre et surtout de t’écouter dans la douleur. Quand tu as été blessé, trahi, abandonné - le fait de le reconnaître et ne pas fuir tes émotions en t’interrogeant, selon le cas, sur :

  • la manière dont ça t’a fait du mal (ça t’a rendu triste, en colère, confus,…)

  • pourquoi ça t’a fait du mal (ça a touché ton ego, ton innocence, ton amour-propre, ta dignité, ta confiance,…)

  • est-ce que c’était légitime ou non (tu as une part de responsabilité, c’était totalement gratuit,…)

  • le pouvoir que tu as là-dessus..

ensuite avancer en acceptant que ça te soit arrivé, en ne laissant pas cette chose te définir et/ou prendre le pouvoir sur tes choix futurs (en rendant le mal par le mal par exemple), te poussent à te remettre en question. Ces situations sont comme des opportunités de prendre du recul et faire un travail d’introspection OBJECTIF, comme pour te dire mais en fait, je suis qui moi ?

Exemple : Je suis Delor, ok cool mais elle est comment Delor ? Elle est plutôt sympa ou carrément antipathique ? Elle est plutôt solitaire ou bien elle aime être entourée ? Et puis elle aime quoi dans la vie ? Et qu’est-ce qu’elle n’aime pas ? Et blablabla aussi simple que de poser des questions à une personne pour la connaitre, sauf qu’ici la personne, c’est toi.

Et sur cette base, ok maintenant que je me connais un peu mieux, quelles sont mes qualités et mes défauts ? Qu’est-ce que les gens disent de moi ? OBJECTIVEMENT, est-ce vrai ou faux ? Parmi tout ça, qu’est-ce que je dois améliorer et qu’est-ce qu’il faut que je cesse de faire ? Ok super et maintenant comment je fais pour y parvenir ? Du coup dans tout ça maintenant que je me connais vraiment, qu’est-ce que je peux accepter de faire et de ne pas faire ? Est-ce que je peux tolérer ceci ou plutôt cela ? Mais au final qu’est-ce qui me tiens le plus à cœur dans la vie ? Et qu’est-ce qui m’importe moins ? De quoi je peux me passer et au contraire quelles sont les choses dont je ne peux pas me priver ? Et ainsi de suite...

Chacun doit être en mesure de répondre à toutes ces questions. Quand on fait ce travail là, tout devient plus clair puis consciemment comme inconsciemment on va se mettre à faire des choses en alignement avec ce que l’on est. Tu es désormais en paix avec toi-même parce que tu sais ce que tu veux et où tu vas, et ce, peu importe ce que les gens disent ou pensent. Tu es arrivé à un stade où tu es tellement en paix avec qui tu es, tu es tellement authentiquement toi, que tu ne peux pas aller à l’encontre de ce qui est aligné avec tes principes et valeurs.

En réalité, c’est un travail perpétuel car tu changes, ta vie change, tes priorités changent et donc potentiellement des choses que tu tolérais peuvent désormais être inacceptables et inversement. Des choses dont tu pouvais te passer peuvent devenir des choses dont tu ne peux plus te priver.

Se connaître est une richesse inestimable car tu n’as rien à prouver à personne. Quand tu te connais tu commences à respecter qui tu es dans toute sa complexité en imposant des limites saines, en protégeant ce qui t’es cher (ta paix, ta dignité, ta santé mentale,…) etc ce qui veut par exemple dire savoir dire non quand il faut sur ce qui ne te rend pas heureux ou ne te dessert pas et le tout, de manière totalement décomplexée et assumée. Au final, tu deviens tellement fier de ce que tu deviens que tu commences à t’aimer et quand tu t’aimes qu’est-ce qui se passe ? Tu donnes de l’amour (AUTHENTIQUE)…

Note: il existe des personnes qui aiment sans s’aimer et/ou se connaître, qui ont cette capacité à donner sans contrepartie parfois parce qu’il s’agit juste du reflet de ce qu’elle souhaite recevoir. Le seul risque dans ces cas-là, et pas des moindres, c’est de tomber dans situations malsaines où la personne qui donne attend beaucoup de l’autre en retour ou bien que celui qui reçoit, soit présent uniquement par profit. L’avantage quand tu te connais c’est que tu donnes certes mais tu sais poser tes limites lorsque ça ne te dessert pas...